Lors de ma résidence de traduction à Lima en mars dernier, ma mission principale était de traduire l’unique livre de Victoria Santa Cruz, Ritmo: el eterno organizador. Mais si cette grande dame de la culture afro-péruvienne n’a écrit qu’un livre, difficile de compter ses chansons, poèmes rythmiques et œuvres théâtrales!
Il y a quelques années, j’avais déjà traduit son emblématique et non moins rythmique poème Me gritaron negra. J’ai à nouveau eu la joie (teintée de quelques affres !!!) de traduire deux pièces rythmiques au cours de cette résidence.
L’une d’elle est la saynète Las lavanderas, tellement savoureuse ! Elle m’aura donné bien du fil à retordre, et pas simplement pour respecter son rythme si enlevé ! Mais je vous raconterai tout ceci, jeudi prochain lors du premier Cocktail poétique de Klac. Je peux cependant déjà vous dire que je rêverais de la voir un jour adaptée à la sauce ouest africaine, avec pour cadre une cour commune.
En attendant, je vous laisse apprécier cette captation. Il n’est pas nécessaire de comprendre l’espagnol pour se délecter du rythme qui voisine parfois le slam ou même le rap ! Disfruten!
Le poème A la marinera limeña est le premier texte que j’ai traduit au cours de ce mois liménien et c’est avec une grande joie que je vous le lirai dans sa version française ce jeudi lors du premier Cocktail poétique de Klac au Réseau Paul Bert à Bordeaux.
D’ici là, je vous laisse apprécier la version originale dans la voix incomparable de son autrice, suivie d’une jolie démonstration de marinera liménienne. Toma, dale, toma, dale, esooooo!
A jeudi !