Iris par Ohno Bakufu
Source de l’image
Effleurage
Des étoiles de forsythia fleurissent au bout de tes doigts lorsque tu les vagabondes sur moi. Tes pollens mutins saupoudrent de chatouilles mes muqueuses alanguies. Glaçage fripon.
Me butinent tes murmures-arum lie de vin.
Me lutinent tes morsures, tendre rhum divin.
Quelque chose de toi s’enlierre en mon sein. Aux lèvres de mes sources tu fais sourdre des brassées d’iris versicolores.
Alors je crache des lilas dans le ciel englyciné.
Patricia Houéfa Grange
Tous droits réservés
Une intense sensualité végétale dans ce poème 🙂
En accord avec la remontée de sève 😉