Saison 2022-2023

Le 14 juillet 2023
Image : Patricia Houéfa Grange
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Comme je le disais dans ma publication précédente, c’est le temps des bilans. Et tout comme la saison précédente, cette saison 2022-2023 m’a réservé son lot de hauts et bas, avec cependant des dents de scie bien plus marquées et acérées… Je suis heureusement bien entourée et je profite de cette publication pour remercier encore celles et ceux qui m’entourent dans le cercle de ma famille, de mes ami.e.s, de mes collègues. Il y a encore bien des belles personnes en ce monde. Un merci grand, grand, grand. Pluie d’amour et de bénédictions sur vos vies et vous !

Même si les moments de moins bien m’ont mise et me mettent à l’épreuve, je suis d’abord et avant tout infiniment reconnaissante envers la vie pour toutes les bénédictions dont elle m’a comblée sur cette incroyable saison 2022-2023 ! Je suis très fière de mes réalisations et ma gratitude est grande envers toutes les personnes qui m’ont fait confiance et avec lesquelles j’ai collaboré !

Je retiens, profondément gravés dans mon cœur, tous les beaux moments forts inscrits sur le pêle-mêle ci-dessus :

– Être invitée par la Maison des Femmes de Bordeaux à présenter Noire et A-mère, mise en chair de mon recueil Ventres, sons creux lors de sa rentrée culturelle
– Être invitée au Poetik Bazar (Marché de la Poésie de Bruxelles) par les éditions L’Arbre de Diane et Les Midis de la Poésie pour participer à une table ronde autour de la traduction poétique
– Être invitée par la Matrana et l’ATLF à participer à la Journée Mondiale de la Traduction à La Rochelle à travers l’animation d’un atelier de traduction et la participation à une joute de traduction
– Vivre une superbe journée entourée des talentueux artistes de notre collectif CAADNA (Collectif des Artistes Africains de la Diaspora Néo-Aquitaine) lors de son lancement officiel à Darwin, à Bordeaux
– Traverser avec grande joie l’expérience et les rencontres de ma résidence de traduction d’un mois à Lima autour de la figure inspirante de Victoria Santa Cruz, à l’invitation de l’Ambassade de France au Pérou, du ministère de la Culture péruvien et de l’association Repercuté
– Être invitée par l’Institut des Afriques (Bordeaux) à participer à une belle rencontre inattendue, à travers une performance déambulée et des lectures-ponctuations
– Entrer à nouveau dans l’arc de mémoire du collectif « Voix de Femmes », à l’initiative de Carole Lemée, dans le cadre des Journées de la Mémoire à Bordeaux
– Poursuivre ma transmission, en français, de la vie et de l’œuvre de Victoria Santa Cruz lors de la première édition des Cocktails Poétiques organisés par Klac, dans le cadre des Semaines de l’Amérique latine et des Caraïbes
– Les publications de quatre livres en traduction et la jolie rencontre à Lima avec l’une des autrices traduites, Victoria Guerrero Peirano, qui a elle-même rendu visite à Bordeaux pendant l’Escale du Livre et une belle soirée proposée par la Maison de la Poésie de Bordeaux en collaboration avec Klac
– Mon émotion la plus forte de la saison : l’appel téléphonique reçu à la fin de mon séjour à Lima qui m’a annoncé l’accueil dans une belle maison de mon recueil poétique Métisse, et alors ? J’étais sur le point de monter l’escalier du joli duplex qui fut mon nid liménien. Je me suis assise sur les marches et j’y suis restée en extase hébétée longtemps après avoir raccroché… Rendez-vous en librairie le 5 octobre !

Je vous souhaite de traverser cet été du mieux que vous pouvez et de trouver, malgré tout, de l’espace pour la respiration et pour cultiver votre « mémoire poétique » (crédit Milan Kundera).
On se retrouve en chair et en mots à partir de la deuxième quinzaine du mois d’août.



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