Aurore
Ceinte des montagnes ouateuses
de mes rêves
Mariposa, Barsac, mai 2014
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Oiseau crucifié
immobile en plein vol
par le vent.
Mariposa, Bordeaux, mai 2014
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Autour des vignes
les murs pleurent
de lierre.
Mariposa, Barsac, juin 2014
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Nuit douce
Pleine lune
Rires au-delà de minuit.
Mariposa, Bordeaux, juin 2014
j’ai observé longtemps un oiseau, ( faucon ?, épervier ?, j’avoue un peu honteusement mon ignorance ) en vol stationnaire à coté d’un clocher d’église, je déteste ne pas pouvoir partager ces moments privilégiés que nous offre la vie, je crois qu’elle n’est que partage ou elle n’est pas, j’en ressens une frustration…
Les mots écrits peuvent un peu compenser, j’aime la métaphore des murs pleureurs de lierre, j’aime ces rires au-delà de minuits, mais pas trop forts, j’essaye de dormir…
Bonsoir François. C’est drôle, l’oiseau « crucifié » par le vent de mon tercet était également en vol stationnaire pas très loin d’un clocher d’église à Bordeaux. La force du vent était telle ce jour-là que moi-même j’avais du mal à avancer et mon regard est tombé sur ce pauvre oiseau, les ailes largement déployées, qui tentait de résister au vent …
Je suis contente que mon tercet vous ait rappelé ce moment que vous avez vous-mêmes vécu. C’est ainsi que je vois la poésie, comme vous voyez la vie : partage.
Et ne vous inquiétez pas, chut, on ne rira pas trop fort, promis 😉