Battements d’ombilic
Premières pluies d’automne
Mes narines frémissent
sous la caresse olfactive
de l’humus-mère
Réveil de la peau
frôlée par la terre-enfance
Humer entre les gouttes
les réminiscences futures
les souvenirs à venir
Premières averses de septembre
ventre équatorial
mon nombril tressaille.
Patricia Houéfa Grange
Septembre 2016, tous droits réservés
Très belle ode à la pluie et à l’éveil des sens.
Merci Claire-Lise. L’odeur de la terre mouillée me ramène souvent sur la terre où je suis née.