Oiseaux perchés tels des notes
Sur la portée de mes pensées
Harmonie d’automne
***
Tout en haut du toit de la serre citadine
Le petit chat perché ignore
le plafond de verre
Mariposa, à Bordeaux, le 8 octobre 2013
(depuis le bureau sous les toit d’un immeuble bordelais ancien)
C’est toujours un enchantement pour moi que d’observer ces portées d’oiseaux se « dorant » au soleil.
gris du matin
sur la portée de fils
clé de martin triste
(j’ai pris une photo)
Le tercet de la portée aux oiseaux m’a été largement inspiré par tes haïkus, haïbuns et haïshas Monique !
Je l’ai écrit en pensant beaucoup à toi !
Ils sont beaux tes tercets ! Je penserai au premier ce soir en ouvrant mes partitions à la chorale. Tes oiseaux vont s’y percher, je n’en doute pas, car ils me parlent plus que les notes que je ne sais pas déchiffrer.
Ah, cela me fait bien plaisir d’avoir accompagné ta soirée de chorale ! Moi non plus je ne lis pas la musique, mais j’aimerais bien un jour …