A Bordeaux, la photo se fait poésie …

Le 9 octobre 2012

Photo extraite de l’expo « Deux papillons au fil de l’eau »
Anne-Sophie Annese et Eric Lasserre

La semaine dernière, j’ai assisté aux vernissages de deux expos photos qui m’ont beaucoup touchée toutes les deux :

Edition 4 des Mercredis Photographiques :

A l’initiative de l’association C dans la boîte qui a investi le 79 rue Bourbon à Bordeaux, depuis le 13 septembre et jusqu’au 31 octobre, tous les mercredis donc, les Mercredis Photographiques proposent des expos photos d’un soir, à la rencontre des talents photographiques plus ou moins cachés de la ville de Bordeaux.

Diptyque extrait de la série « Barcelona » d’Anthony Rojo

Polaroïd extrait de la série « Bohemian’s way of life » d’Anne-Sophie Annese

Mercredi dernier, étaient exposés les travaux de :

Pierre Deyris : mini-série « Time and dust »
BrutArt
Anne-Sophie Annese : série « Bohemian’s way of life »
Joackim Di Dio
Anthony Rojo : série de diptyques « Barcelona »

Des univers très différents les uns des autres, mais tous plus intéressants les uns que les autres !

Pour ceux qui ont raté l’édition 4 mercredi dernier, les photos d’Anthony Rojo et d’Anne-Sophie Annese seront à nouveau visibles lors de l’édition 5 de demain. Le Mercredi Photographique de demain sera également l’occasion de découvrir le travail de Sophie Pawlak et une projection des photos d’Arnaud Thomas. A bon entendeur …

***

Deux papillons au fil de l’eau au Garage Moderne
Anne-Sophie Annese et Eric Lasserre

Mon coup de coeur de la semaine !

Voici la présentation de l’expo.

Je trouve ça terriblement poétique cette idée de bricoler des systèmes optiques à partir de boîtes de conserve pour obtenir un « appareil photo » qui donnera naissance à ces sérigraphies fragiles et délicates. Poétique aussi ces images d’un quartier en mutation qui s’est transformé depuis l’époque où les « photos » ont été prises. Poétique enfin cette sensation aquatique de fraîcheur, de verdure, ces sons de chants d’oiseau et de vent dans les arbres qui se dégagent de tous ces clichés en noir et blanc.

Seule petite déception : c’est dommage que les deux artistes n’aient pas également exposé un de leurs sténopés. Ma curiosité a été titillée et j’aurais aimé visualiser le dispositif à l’origine des images …

Sinon, courez au Garage Moderne avant le 24 octobre !



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