« … mais je n’aimais pas la nuit, je n’aimais pas ce temps de sommeil hors la vie, et pourtant, la nuit, ça embrasse, ça dorlote, ça vous aime, ça vous attend, et si vous ne venez pas, elle vient vous chercher. Parfois, elle vous fait la gueule si vous la quittez trop tôt et vous retournez dans le blanc en chiffonnant les feuilles de lit. Pour moi, c’est elle qui distribue les cauchemars, qui chasse l’amour pour une solitude en noir, pour faire mal à coups de vide, alors je la chevauchais, éclaté, en me cognant aux néons, pour attendre impatient les promesses du petit jour. »