Traduire Blood – Empapillonné d’or

Le 10 juillet 2020

J’ai encore bien des choses à vous raconter au sujet de cette formidable expérience qu’a été la traduction du premier recueil de nouvelles de Noelle Q. de Jesus, paru sous le titre Blood à Singapour, à paraître sous le titre Passeport à Bordeaux.          
Vous remarquerez que dans cette phrase, en écrivant « a été », j’ai conjugué cette traduction au passé. En effet, je peux désormais le faire en toute sérénité car j’ai à présent définitivement mis un point final à cette traduction. Pour la petite histoire, contrairement à ce que je déclarais dans mon précédent post concernant cette traduction, entre mars et juin, elle a donné lieu à une très belle partie de tennis à quatre entre l’éditeur, la relectrice, l’autrice et moi. Mais ceci est une autre histoire que je vous raconterai la prochaine fois.

Passeport est désormais dans la dernière ligne droite avant l’arrivée en librairie. Il est entre les mains, notamment, du graphiste. Et c’est avec une surprise ravie que j’ai vu sa couverture rayonnante se poser dans ma boîte de réception au tout début du mois de juillet.

Le studio Mr. Thornill qui habille les livres de la maison do était d’abord parti sur les motifs de banig qui traversent plusieurs des textes du recueil. Je pensais donc recevoir une couverture drapée dans un tressage en mosaïque colorée et, en cliquant pour ouvrir le fichier image, cet immense papillon noir s’est déployé sur mon écran !

J’ai marqué un temps d’arrêt et retenu mon souffle !!! J’ai cru que je rêvais !

Je n’avais jamais évoqué avec l’éditeur, la relation étroite que j’entretiens avec la figure et la symbolique du papillon. Ce dernier a souri à la « coïncidence » quand je lui en ai parlé. D’autres ont prononcé le mot « hasard ». Je ne crois ni à l’un ni à l’autre. Pour moi, il n’y a que des rencontres, que d’autres encore nommeront « providence ».

Bien évidemment, ce papillon noir en couverture est en fait un clin d’œil à une des histoires du recueil, mais aussi un clin d’œil à l’édition d’origine. Je vous laisse découvrir tout cela en temps opportun. Notez la date : Passeport sera en rayons dans vos librairies le 20 octobre 2020.

Un petit détail encore : il se trouve que le papillon que le graphiste ont utilisé ressemble trait pour trait au Papilio polytes que j’ai moi-même utilisé comme modèle il y a quelques années pour l’illustration de la couverture d’un ouvrage particulier… Une autre rencontre.

Dans tous les cas, sur les ailes de ce magnifique papillon, ma traduction s’est envolée pour de bon. Elle n’attend désormais plus que la corolle de vos mains pour venir y butiner délicatement vos pensées.

Et pour (re)lire l’ensemble de cette belle aventure de la traduction de Blood, suivez ce lien !



4 grains de pollen to “Traduire Blood – Empapillonné d’or”

  1. Christine dit :

    Donc, tu lâches le bébé dans le grand bain ! Génial, Do est une belle maison d’édition, impatiente de pouvoir lire ces nouvelles.

    • Mariposa dit :

      Et oui, c’est comme pour mes propres livres, à un moment donné, il faut décider de mettre un point final sinon on ne s’arrête jamais !!! Do est une très belle maison et je suis ravie que « Passeport » y ait sa chambre à soi 😉 Impatiente d’avance d’avoir tes impressions de lecture 🙂

  2. […] particulièrement impatiente de lire ce qu’Olivier Desmettre a bien pu inscrire à la fin de Passeport […]

  3. […] sur une étape qui a été particulièrement importante pour moi. Comme je l’indiquais dans l’épisode précédent, entre mars et juin, cette traduction a donné lieu à une très belle partie de tennis à quatre […]

RSS feed for comments on this post. And trackBack URL.

Répondre à Lectures bleues (turquoise) | Papillons de mots