Traduire « Blood » – Baby-blues du Passeport

Le 19 mars 2020
Traduction de Blood annoncée sur le site de do

Comme je vous l’annonçais dans le dernier épisode de cette série, publié il y a environ un mois, Blood a trouvé sa maison auprès de do et sera bientôt disponible en français, dans ma traduction.
J’ai livré ma dernière mouture, mouture définitive à ce jour, de cette traduction mardi matin et, comme je m’y attendais, j’ai été envahie par un baby-blues qui ne m’a pas encore totalement quittée. Bien sûr, ce n’est pas encore le BAT, il y aura très certainement encore quelques menues modifications homéopathiques après discussions avec la relectrice et avant la danse joyeuse des rotatives, mais voilà, j’ai laissé s’envoler mon bébé, car il est devenu mon bébé à moi aussi, après près de quatre ans de gestation ! C’est une sensation étrange. Partagée entre le manque de la relation qui s’est tissée entre les textes et moi, et la joie de pouvoir bientôt les partager avec vous.

Ce n’est pas parce que cette traduction est désormais achevée que cette série s’arrête. Non. Bien sûr, je viendrai vous donner des nouvelles du livre en français dès qu’il sera disponible, mais je reviendrai aussi entre temps pour vous parler d’autres aspects de la traduction, notamment de ce que j’ai appelé « champ lexical intime » et que j’avais déjà évoqué ici.   
En attendant, laissez-moi déjà vous annoncer que le livre paraîtra en octobre 2020 et qu’il aura pour titre … Passeport !!!

Illustration pour la nouvelle Passeport par © Public Child dans Jentayu 4

Évidemment, même si vous n’êtes pas parfaitement bilingues, vous avez immédiatement remarqué qu’il ne s’agissait pas d’une traduction littérale du titre d’origine, Blood ! Le titre Passeport est une décision que nous avons prise de façon concertée, l’éditeur, l’autrice et moi, en respectant la tradition de donner au recueil le titre d’une des nouvelles qu’il contient.   
Pourquoi Passeport ?
Parce que :     
– Les nouvelles du recueil ont pour cadre divers pays à travers le globe    
– Parce que ce livre est un passeport vers ces histoires, à la fois si philippines/singapouriennes et si universelles           
– Parce que ce recueil sera le passeport de Noelle vers ses futur.e.s lecteurs.trices francophones et vice-versa
– Parce que Passeport est la première nouvelle de ce recueil que j’ai traduite et que vous pouvez découvrir dans le numéro 4 de la revue Jentayu       
– Parce que cette nouvelle Passeport est celle qui m’a donné envie de lire Blood. Elle a été mon passeport vers mon entrée officielle en traduction littéraire ; mon passeport vers l’univers inclassable de Noelle ; mon passeport vers mon amitié avec Noelle ; mon passeport vers Singapour où je lui ai rendu visite à l’été 2018

J’ai donc désormais hâte de vous présenter ce Passeport et d’y recevoir les cachets de tous vos ressentis et impressions de lecture ! Rendez-vous pour l’embarquement en octobre !

Et pour (re)lire l’ensemble de cette belle aventure de la traduction de Blood, suivez ce lien !



2 grains de pollen to “Traduire « Blood » – Baby-blues du Passeport”

  1. […] d’autre part avec Noelle qui est désormais une véritable âme sœur en littérature. Le Passeport de Noelle paraîtra le 20 octobre 2020 et j’ai tellement hâte que ce livre fasse enfin connaissance avec […]

  2. […] traduction. Pour la petite histoire, contrairement à ce que je déclarais dans mon précédent post concernant cette traduction, entre mars et juin, elle a donné lieu à une très belle partie de […]

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