Tissus (wax, batik teinté à l’indigo, lessi)
Photo : Mariposa, tous droits réservés
Batik
Photo : Mariposa, tous droits réservés
Batik, wax, lessi, atcho oké,
un motif, mille couleurs.
Etoffes et parures par milliers
une seule ravit mon coeur.
(Pantoun)
Patricia Houéfa Grange
Cotonou, octobre 2016, tous droits réservés.
Bazin brodé
Photo : Mariposa, tous droits réservés
Alin Djè – Ceintures de perles
Photo : Mariposa, tous droits réservés
La broderie richement travaillée
habille le magnifique bazin.
Le pagne savamment noué
fait ourler le généreux bassin.
(Pantoun)
Patricia Houéfa Grange
Cotonou, octobre 2016, tous droits réservés.
Notes :
Le batik, le wax, le lessi, le bazin et le atcho oké sont divers types de tissus et d’étoffes que l’on trouve au Bénin et avec lesquels on peut créer des vêtements à l’infini en se rendant chez son tailleur préféré. Au Bénin, cela coûte moins cher d’acheter du tissu au marché et de le faire coudre (les ateliers de couture sont légions, de toutes les gammes, pour toutes les poches, tout comme les tissus d’ailleurs) que de s’habiller en prêt-à-porter (importé pour la grande majorité, mais il commence à y avoir pas mal de créatrices et créateurs béninois sur place).
A propos de créateurs, sur la photo Alin Djè ci-dessus, je porte des ceintures de perles créées par la talentueuse Sarah Codjo sous sa marque Perlicious. Sarah crée de merveilleux bijoux et perlages de vêtements, très contemporains. Merci à elle de s’être réapproprié la tradition des alin djè dont je vous avais parlée dans cette note de blog.
Cette note-ci est évidemment un clin d’oeil/écho à ma note sur l’élégance nyonya et à mon nyonya style pantoun.
Pour poursuivre le voyage dans l’élégance béninoise, je vous propose trois clips où vous pourrez admirer les trésors de coquetterie des belles Béninoises dans toute leur diversité. A travers ces magnifiques images, j’espère aussi vous faire découvrir et apprécier mes artistes béninoises préférées (Angélique Kidjo mise à part. Elle est hors catégorie et vous la connaissez déjà certainement !). Enjoy !
– Voici Pepe Oleka qui chante « Mousso tchité », à savoir « Femme, lève-toi ». Une ode à la femme, à la féminité, avec par ci par là des accents de féminisme. Le clip a été tourné dans les très photogéniques collines de Savè :
– Voici Zeynab Abib qui magnifie un de mes rythmes traditionnels préférés dans une langue que je ne parle pas, mais dont j’adore les sonorités et dont je trouve les sonorités infiniment poétiques, le yoruba. Mes hanches, mes reins et mes gogo n’y résistent pas !
– Enfin, voici le Trio Teriba (soutenu par Angélique Kidjo) qui nous parle des affaires de « deuxième bureau ». En Afrique de l’Ouest, quand on dit « deuxième » voire « troisième bureau » (et plus si affinités), on parle de la ou des maîtresse(s) d’un homme. Le clip a été tourné à Cotonou, au grand marché de Dantokpa, au bord de la lagune :