Rousseau, deux quatrains : une épitaphe et une énigme

Le 15 avril 2015

pmfr29bullyrousseau-portraitSource de l’image

Il y a déjà plusieurs mois (en octobre dernier précisément), en farfouillant les étagères de la Librairie Olympique de Bordeaux, je suis tombée sur ce très bel ouvrage :

jean-jacques-rousseau

jean-jacques-rousseau 2Jean-Jacques Rousseau
conteur, poète,
botaniste, musicien
publié dans la collection livrets d’art
des éditions Marguerite Waknine, 2013

Cet ouvrage se propose de nous faire découvrir, au-delà du philosophe, les différentes facettes de la personnalité et des talents de Jean-Jacques Rousseau. J’ai d’abord été séduite par l’objet lui-même, pluriel comme l’homme auquel il est consacré. Il est constitué de quatre petits livrets, chacun consacré à un des volets de l’oeuvre de Rousseau : le conteur, le poète, le botaniste et le musicien. Plus un CD audio. C’est un ouvrage délicat, soigné, aux illustrations délicieusement surannées.

Et une fois que je m’y suis plongée, il y a quelques jours, il a en effet dépoussiéré cette « image un peu figée » que je conservais de Rousseau. J’ai notamment été fascinée par les deux textes, Sur les herbiers et Sur les mousses du livret « botaniste ». Adolescente, j’avais constitué un herbier des fleurs du jardin de mon enfance béninoise. Je l’ai toujours ! Et actuellement (et ce depuis trois ans maintenant), je constitue un herbier un peu particulier qui accompagnera un projet de recueil poétique. Mais je m’égare ! J’ai donc été fascinée par ces deux textes que j’ai déjà relus à plusieurs reprises. Ils accompagnent bien l’arrivée du printemps !

Cependant, ce sont deux quatrains du livret « poète » que j’ai choisi de partager avec vous.

Tout d’abord une épitaphe :

EPITAPHE DE DEUX AMANTS

Ci gisent deux Amants ; l’un pour l’autre ils vécurent,
L’un pour l’autre ils sont morts, et les Lois en murmurent.
La simple piété n’y trouve qu’un forfait ;
Le sentiment admire, et la raison se tait.

Et maintenant une

ENIGME

Enfant de l’Art, Enfant de la Nature,
Sans prolonger les jours j’empêche de mourir :
Plus je suis vrai, plus je fais d’imposture,
Et je deviens trop jeune à force de vieillir.

Alors, avez-vous la solution à cette énigme ? Je vais vous avouer que pour ma part, j’ai donné ma langue au chat ! Les éditions Waknine n’indiquent pas la réponse, mais déclarent ceci :

« Les éditions Marguerite Waknine s’engagent à récompenser les personnes qui sauront donner la réponse à l’énigme de Jean-Jacques Rousseau. Réponse à envoyer, uniquement sur carte postale, à l’adresse des éditions Waknine. »

Voilà, si vous voulez tenter votre chance. Sachez cependant qu’on finit toujours par tout trouver sur Internet ! Par ici par exemple, où vous pourrez aussi (re)découvrir d’autres énigmes poétiques.



2 grains de pollen to “Rousseau, deux quatrains : une épitaphe et une énigme”

  1. Monique dit :

    Voilà qui sort Rousseau des sentiers battus. Pour l’énigme, je donne ma langue au chat aussi.

    • Mariposa dit :

      Monique, pour l’énigme, il suffit de cliquer sur le lient que j’ai indiqué. Il te mènera vers plusieurs autres poèmes-énigmes dont celui de Rousseau. Pour chacun d’entre eux, tu peux cliquer sur « voir la réponse ». 😉

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