Photographie de Maya Mihindou, tous droits réservés
Le miroir de la chrysalide
Du bout des doigts, j’étale l’argile.
La couche de terre verte épouse mon épiderme.
Elle se tisse tout autour de mon visage.
Mes traits disparaissent derrière ce cocon.
Mes pores en chrysalide sont tirés par les fils invisibles de ce masque minéral.
L’argile se resserre tout autour de moi et prend ma peau en étau
***
J’attends le temps de la métamorphose
***
Je souris lentement, doucement. Le cocon se fend. Le masque se fissure. Il libère ma peau muée.
L’eau verte coule en petit marais au fond du lavabo. Mon teint frais illumine le fond de mon regard.
Mariposa, en train, le 21 juin 2012 à 18h50
Photographie de Maya Mihindou, tous droits réservés
Un petit miracle, ce masque d’argile sous ta plume !
Merci Claire-Lise !
Je m’en fais deux fois par semaine et c’est vrai que les sensations avant, pendant et après sont … particulières. Mais j’aime beaucoup ce moment de peau à peau avec la terre !
Mes passages par ton jardin sont toujours des moments de bonheur,j’ai adoré ce poème !!
Merci ma Mamoune !!! Bisous !