Coup de coeur pour Katia Leroi-Godet et son orgue de Barbarie !

Le 5 avril 2012

Ce soir, comme souvent le jeudi soir, j’étais à la Maison des Femmes de Bordeaux pour un vernissage. Ce dernier était animé par Katia Leroi-Godet venue avec sa bonne humeur déjantée et son orgue pour nous présenter (une partie) de son spectacle « … de Barbarie » (voix, corps, costume et orgue) !

Quels moments enchantés et enchanteurs !

« L’orgue est un nid à nostalgie où la poussière et les plumes griffent et caressent ! Improvisation sur le passé et avec le présent ! »

Katia chante et barrit, elle s’effeuille et se rhabille, elle joue avec le public et le fait participer, elle nous fait rire puis nous tire des larmes !

Mention spéciale pour les costumes gais et loufoques dont elle émaille sa prestation et qui sont de sa confection ! Car Katia est chanteuse, mais aussi artiste corporelle et plasticienne !

Un très joli moment de poésie autrement !

Plus d’informations sur Katia et son orgue par ici.

Vous dire tout de même deux mots de l’expo que l’on vernissait donc ce soir à la Maison des Femmes et que j’ai également grandement appréciée:

« Derrière le miroir »
Sarah Barthe
Du 5 avril au 16 mai

Autant vous dire que les princesses en prennent pour leur grade dans cette expo et que c’est à la fois jouissif et questionnant. Allez, je vous offre le « pitch » comme on dit :

Sarah Barthe présente ici une série de 10 dessins, Princesses, réalisés entre 2008 et 2010.

La princesse est sûrement le personnage qui fait le plus rêver les petites filles. Caractérisée par tous les superlatifs, elle est toujours la plus belle, la plus délicate, la plus parfaite. De ce fait, elle véhicule un modèle idéal auquel la petite fille s’identifie :

« Je cherche ici à déstabiliser ces stéréotypes, ces conventions de représentation. Le coloriage devient gribouillage, souillure et ratures volontaires, et chaque princesse maquillée à outrance ressemble plus à l’idée que l’on se fait d’une prostituée qu’à un modèle à suivre », déclare la jeune artiste à propos de son travail.

Elle pervertit ainsi, la représentation lisse et rassurante de tout un univers, en détournant une certaine mythologie enfantine pour mieux atteindre les adultes que nous sommes, adultes parfois perdus ou contraints de suivre les chemins que d’autres ont tracé pour nous …

Fascinée par le monde délicieux de l’enfance, Sarah Barthe utilise tous les systèmes d’élaboration visuelle propres à cette période rêvée, douce et merveilleuse.

L’artiste s’empare des histoires pour enfants et les réécrit pour en livrer une version débarrassée de toute niaiserie, épousant mieux, probablement, les contours du monde réel. Car ne nous y trompons pas, il ne s’agit pas d’évoquer des personnages de mondes féeriques pour rêver un peu plus , ou encore de vouloir un monde meilleur, mais plutôt de questionner un certain rapport à l’enfance qui sème le trouble, et laisse planer une certaine ambiguïté.

Pour en savoir plus sur Sarah Barthe, c’est par !

L’expo est visible à la Maison des Femmes de Bordeaux jusqu’au 16 mai, courrez-y !



5 grains de pollen to “Coup de coeur pour Katia Leroi-Godet et son orgue de Barbarie !”

  1. filamots dit :

    Bonsoir,
    Ravie de lire quelques mots sur Bordeaux. J’habite moi-même près de la Place Paul Doumer.
    J’ai eu un forum toujours ouvert qui s’appelait : Au papillon des mots.
    Quelle étrange coïncidence. 🙂
    Ravie de lire votre dernier article concernant la maison des femmes, qui semble bien fermée depuis l’extérieur en passant avec le tram.
    A très bientôt j’espère.
    Amicalement.
    Geneviève

    • Mariposa dit :

      Bonsoir Geneviève et merci pour votre passage ici qui me fait très plaisir !
      La coïncidence concernant les titres de nos espaces virtuels est belle en effet et je crois que le papillon habite en pas mal d’âmes !
      La maison des femmes semble fermée depuis le Cours Alsace-Lorraine en effet, parce que la véritable entrée se trouve Place du Parlement. C’est un lieu animé et chaleureux où l’on se sent très vite à la maison et membre d’une famille !

  2. Bonjour inconnu(e) à tire d’aile
    mots emplumées pour t’offrir
    une bise d’air

  3. […] Caroline Lemignard l’appelle, a été créé par Katia Leroi-Godet dont je vous avais parlée ici. Cette traîne a transformé Caroline en mariée triste de Burton, en fée diaphane de […]

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