Coming soon …

Le 30 septembre 2011

… Bientôt couchés sous les mots d’une rêverie verte, des cieux d’arbres …

Cerisier by Mariposa

 

Mûrier by Mariposa

Noisetier by Mariposa

 

Cèdre by Mariposa

 

Marronnier by Mariposa

 

Merci de ne pas utiliser ces photos sans mon autorisation.

 



4 grains de pollen to “Coming soon …”

  1. Marie Laugery dit :

    Arbres !

    Vivants de mille années
    en des sommets lumière
    plus vivants que la joie
    respiration géante

    Calices d’émeraude
    où boivent les matins
    Messagers de l’union
    entre souffle et matière

    Arbres !

    La canopée s’affole
    sous des vents étouffés
    Les racines ont faim
    de notre bienveillance

    Arbres !

    Mémoires délaissées
    vous chantez à tout rompre
    et vous rompez
    sur tous les champs
    du monde

    Arbres !

    Un jour des jours …
    « Sur le sol coulait du sang vert »

    Arbres
    frères de sève !

    Sans plus d’abri
    je vais
    comme l’enfant
    un marronnier au fond du cœur…

    Marie Laugery

    Poème extrait du recueil « Lumières » Editions Le Solitaire

    • Mariposa dit :

      Il me faut ce recueil, Marie ! A l’occasion, dès qu’on se verra ! Merci d’avoir déposé ici ce merveilleux poème si plein de sève et si vert ! A bientôt !

  2. Décennies verticales, sous l’écorce

    Cache toi derrière les feuilles,
    elles se sont, depuis , bien ouvertes

    L’abîme au centre de ton angoisse
    Est tapie au coeur de l’arbre
    Et parfois, on peut l’entendre gémir,
    avec les branches qui se poussent toujours plus haut,
    à écorcher le ciel.

    Son tendre aubier tourbillonne, avec les gels, et les vents
    Et je me confondrai avec, saignant avec , les jours de tempête,
    ou quand les hommes viendront abattre mes voisins,

    à grands han de hache et de morsures mécaniques.
    Je connais au coeur du tronc, la jeune pousse,
    qui devint brindille, puis arbrisseau…
    elle s’est cachée , de même, sous d’autres écorces,
    On peut supposer qu’il en est de même chez l’humain,
    avec ses saveurs barbouillées d’années.

    Cache toi derrière le tronc, que les frissons parcourent,
    Sous les branches, comme des bras, porteurs de mains larges ,
    abri des oiseaux de la terre, tant qu’il n’est pas
    l’heure de migrations vers un ailleurs plus clément.

    Mon aubier accueille ton front et imprime sa sueur de sève,
    et de mousses… – tu y as gravé ton nom…
    Témoin des décennies verticales, relié au sol par mes racines,
    sentinelle au creux de la clairière, …

    RC 30 juin 2012

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